Un "projet de loi" concernant le partage de l'intelligence pour lutter contre la cybercriminalité aux États-Unis a été critiquée par les défenseurs des droits civils et des journalistes. La Cyber Intelligence Sharing and Protection Act (CISPA) vise à réguler les informations potentiellement (j'adore ce mot...) confidentielles qui peuvent être partagées entre les organismes gouvernementaux tels que les services de renseignement et les autorités d'investigation (sans oublier le secteur privé hein...).
La Chambre des Représentants du Comité sur le renseignement a approuvé le projet de loi controversé par une large majorité en Décembre... Les critiques ne cessent de monter car le projet de loi en question dans sa forme actuelle pourrait avoir des conséquences encore plus graves que les projets de loi comme SOPA ou PIPA qui ont déjà causés beaucoup de controverse et ont été stoppés pour le moment.
Le Center for Democracy and Technology (CDT) qui une organisation à but non lucratif, pense que la proposition outrepasse de loin la marque, en disant que le projet de loi a une définition très large de l'information qui peut être partagée entre les entreprises privées et organismes gouvernementaux. Cette organisation s'inquiète car cela pourrait nuire à la réglementation de la vie privée en passant le pouvoir de la cyber-sécurité du côté militaire.
Reporters sans frontières, une organisation non-gouvernementale militant pour la liberté de la presse, met en garde contre "une loi draconienne sur la cyber-sécurité". Selon l'organisation, le projet de loi vise à établir un système de surveillance global qui pourrait inclure le blocage et le filtrage centralisé du web. L'organisation a déclaré que la définition des menaces potentielles n'est pas limitée à des attaques sur les réseaux ou les systèmes informatiques mais comprend aussi le "vol ou détournement d'informations privées ou publics, de la propriété intellectuelle, ou d'informations personnellement identifiables".
L'Electronic Frontier Foundation (EFF) dit ouvertement : "Nous devons arrêter ce projet de loi dans son élan". Ils craignent ce projet de loi car son contenu est tellement vague qu'il peut être utilisé comme une arme contre les sites web tels que The Pirate Bay ou Wikileaks.
Sur Avaar.org, une pétition en ligne contestant ce projet de loi a déjà reçue plus de 620.000 signatures.
Encore un projet mort-né... Ils ont vraiment du temps à perdre
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